Live Report : Sébastien Chaumont Quartet + guests

seb trioUn moment de pur bonheur, voilà ce que ressentit votre serviteur et correspondant du Jazzophone à l’écoute et à la vision du quartet de Sébastien Chaumont qui s’était fait bien trop rare ces derniers temps. 

Auparavant , nous nous étions mis en bouche avec l’excellent trio de Thomas Galliano  (batterie) avec Pierre Marcus (contrebasse) et Joris Mallia (sax ténor) qui se produisaient dans une soirée privée. Un trio créatif et aventureux.

Puis nous nous rendîmes au Shapko Bar pour y retrouver le quartet du grand Seb (sax alto), avec ses fidèles sidemen Olivier Slama, (piano) Sébastien Lamine (contrebasse) et Laurent Sarrien (batterie). Et la magie opéra dés le début, avec  le débit ininterrompu des volutes du saxophone, les cascades de notes du piano, et le soutien sans faille mais tout en finesse de la contrebasse et de la batterie.

seb quartet

Sur des standards tels que « I mean you«  ou  « When I grow too old to dream« , ou encore « Moose the Mooche »  de Charlie Parker dont Seb est un fervent admirateur, le quartet se déchaîna sur ce be-bop, ce hard-bop qu’il maitrise à la perfection avec ce sens du blues et ce swing qu’on lui connait. Du jazz tel qu’il devrait être toujours joué, avec science et passion.


Après quelques  (belles) compositions dues à la plume d’Olivier ou de Sébastien, comme ce « Still Walking » qui donne son nom au premier album du quarté, vint le moment de la jam session, Vu le nombre de musiciens présents dans la salle, ce ne fut pas difficile de trouver des participants. C’est donc Joris Mallia, qui joignit son ténor à l’alto de Seb, et Pierre Marcus qui remplaça Sébastien Lamine, qui attaquèrent les hostilités, avant que ne seb joignent à eux la chanteuse Denia Ridley pour un medley de standards du jazz vocal. seb joris deniaUne soirée qui nous rappela pourquoi nous aimons si passionnément cette musique, pour l’émotion et la fraîcheur qu’elle dégage quand elle est jouée à ce niveau.

Photos : Ias dite Lazaza, Philou Antsirabe, Lawrence Damalric.

Ecrit par Gilbert D'Alto

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