#LiveReport : Cannes, Antibes, Nice, Villefranche…

C’est le 9 juillet dernier, à Cannes, que nous commencions cette promenade qui nous emmènerait très loin, en tous cas sur la Côte, et pendant la durée du mois de Juillet.

Cannes, donc. Le Festival de Cannes bat son plein, et me voilà convié par mon ami Brian Baker, fils de la chanteuse, à assister à l’inauguration de la jetée Josephine Baker sur le port de Cannes, en présence de David Lisnard, maire de Cannes. Tout se passe bien, et un hommage solennel à la chanteuse et à  la résistante, ainsi qu’à la fondatrice de la « Tribu Arc-en-ciel » fut rendu. On oublia un peu la sulfureuse Josephine, reine du Cotton Club, et inspiratrice de Duke Ellington, ainsi que la militantes des droits civiques pour les afro-américains. Un peu dommage… Mais un bel évènement, et en musique, s’il vous plait. Retour bref à Antibes, ou plutôt à Juan-les Pins, pour ces petits concerts qui précèdent Jazz à Juan, où nous avons eu le loisir d’assister au mini-concert (45 mn) donné par le trompettiste-guitariste Josiah Woodson et son groupe à 19h dans la petite Pinède. Un concert, certes bref, mais de grande qualité. Josiah est aussi virtuose sur l’un ou l’autre de ses instruments de prédilection, Et le groupe pulse un jazz-rock de bon aloi. Une bonne surprise. Puis nous reprîmes le chemin vers Nice, à la Cave Romagnan précisément qui, oublieuse de Nice Jazz Festival présentait le groupe du  jeune (29 ans !) pianiste Frédéric Perreard, accompagné de Arnaud Bichon à la batterie et de Sofian El Mabrouk à la basse, avec un vétéran en guest-star : le trompettiste José Caparros. Du bebop de belle facture, servi par quatre musiciens au sommet de leur art. Et une surprise, l’arrivée impromptue de Jean-Marc Jafet, qui se joint au groupe pour une poignée de standards, armé de sa basse électrique. Une soirée exemplaire.

Et c’est à La Trinquette, à Villefranche sur Mer, que nous retrouvons le vendredi suivant  le trio Herbillevans qui rend hommage, comme son nom l’indique, aux musiques de Bill Evans et de Herbie Hancock, maîtres spirituels et influence majeures du pianiste  Fred D’Oelsnitz, créateur du groupe, et qui est accompagné de Christian Pachiaudi à la contrebasse et de Alain Asplanato à la batterie. Un véritable « Power trio » selon l’expression anglo-saxonne, et un feu d’artifice de tous les instants à travers les compositions des deux pianistes sus-cités. Rarement dans la région une technique aussi impressionnante aura été mise au service d’une aussi belle musique. Un feu d’artifice de tous les instants qui clôturait de belle façon une semaine bien remplie. « In the summertime, When the weather is fine »… Le lendemain, le groupe se produisait à la Cave Romagnan, avec le saxophoniste Dimitri Shapko en spécial guest star. Il fallait reprendre la route…

Ecrit par Gilbert D'Alto

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