#Chronique #Souvenirs #70ans Nice Jazz Festival : Muddy Waters : une montagne du blues

Mc Kinley Morganfield en 1915, il devient Muddy Waters ce qui signifie « eaux boueuses », surnom donné par sa grand-mère quand enfant, salit, il rentrait après avoir joué dehors… Fils de paysan dans des champs de coton, il apprend l’harmonica, et la guitare… « Je voulais avant tout sortir de la plantation. Pour cela, j’avais trois possibilités : le base-ball, l’église ou la musique »… Bon choix, car il participera à la naissance du blues électrique de Chicago !

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Ecrit par Jack Lalli

#JAZZ&ROCK Steely Dan « Do it again » !

 

STEELY DAN : « Do it again » ! par Jack Lalli

En 1967, c’est la rencontre de deux musiciens, amateurs de jazz et d’humour sarcastique, socle de cette aventure décalée de la musique américaine. Donald Fagen du New Jersey (chant, claviers) et le regretté Walter Becker de New York (guitare, basse, harmonica et chant) ont grandi en écoutant du jazz : Miles Davis, Coltrane..., ou tout autant de la soul, du blues, du rock and roll, et de la musique latino... Suite →

Ecrit par Jack Lalli

JAZZ&ROCK Les Allman Brothers Band

Début des années 60 aux États Unis en Géorgie, Duane (chant et guitare) et Gregg (chant, orgue hammond, piano) jouent dans divers groupes dont Allman Joys et The Hour Glass. Duane est guitariste de studio pour Wilson Pickett, King Curtis, Aretha Franklin ou Otis Rush… Les frangins en 1969 forment en Floride les Allman Brothers Band avec Dicky Betts (guitare), Berry Oackley (basse), Butch Trucks et Jai JohanyJohanson dit Jaimoe, la particularité du groupe est d’avoir deux batteurs, un blanc et un noir, chose rare à l’époque, surtout dans le sud. Rapidement les ABB deviennent un groupe fondamental pour le blues, grâce à la voix de Gregg, grave et puissante plus son jeu de clavier, et avec la guitare lumineuse de Duane. Leur musique est aussi imprégnée de gospel, de soul et jazz… Ils s’affichent à des festivals avec BB King, Buddy Guy, ou à l’Atlanta Pop Festival en 70… En parallèle, Duane participe en 1970 au prodigieux groupe Derek and The Dominos d’ Eric Clapton, dontl sera issu le fameux titre « Layla ». Mais en deux années, les Allman Brothers Band effectuent plus de 500 concerts, du coup ils gravent un remarquable double album en public en 1971 « At Fillmore East » Hélas, Duane meurt d’un accident de moto (nov. 71), et puis c’est le bassiste Oackley qui subit le même sort un an après. À écouter un autre témoignage en public « Eat a Peach » qui sort en 1972. Les titres originaux sur scène sont prolongés dans des improvisations folles comme « In memory of Elisabeth Reed, Whippin’ Post, Dreams, Mountain Jam … ». L’arrivée du guitariste Dicky Betts et celle de Chuck Leavell au piano sont un nouvel élan à la formation initiale. En 1973 on remarquera l’album studio « Brothers ans Sisters » dont le bel instrumental « Jessica », une petite perle… De la séparation du groupe en1975 à une reformation en 1978, et une nouvelle séparation en 1982, Gregg de son côté formera The Gregg Allman Band… Mais c’est pour un retour exceptionnel en 1989 que les ABB renaissent avec la présence de Warren Haynes, chanteur guitariste des Gov’t Mule et Allen Woody le bassiste. Un must… Gregg écrira sa biographie en 2012 : « My Cross to Bear », on y trouve ce passage touchant : « … La musique est le sang de ma vie… J’adore jouer de la musique pour des gens qui l’apprécient. Quand mon heure viendra, je rejoindrai mon tombeau, et mon frangin m’accueillera par ces mots : Beau boulot petit frère, t’as vraiment assuré ! ». Et c’est vrai qu’ils ont assuré comme également les supers musiciens des Allman Brothers Band sur ces longues années. Et on réécoute avec un grand plaisir ce groupe magique!

http://allmanbrothersband.com

Ecrit par Jack Lalli

#LE JAZZ ET LE ROCK Joe Jackson

Joe Jackson par Jack Lalli

« Plus éclectique que le bon Joe on ne fait pas mieux ! »
Enfant, il apprend divers instruments comme le violon, le piano et l’harmonica. Il effectue ses études à la « Royal Academy of music » de Londres. Il rejoint diverses formations faisant des reprises, mais c’est avec le groupe « Arms & Legs » en 1976 qu’il compose ses premières chansons. L’épopée rock punk et new wave fait émerger également une scène ska, dub-reggae, à laquelle Joe Jackson s’en influence, tout comme la musique blues. De son premier album « Look Sharp » qui est un succès rapide (1979), à son deuxième disque «I am the man » au bon « Beat Crazy » (1980), il s’impose comme un artiste incontournable. Dans sa musique, il se dégage du swing qui s’incruste avec plaisir dans ses compositions. Le jazz est une de ses musiques favorites, il fonde le « Joe Jackson Jumpin’ Jive » avec un album justement dénommé : « Jumpin Jive ». Il fait revivre par ses reprises des standards de Cab Calloway, Louis Jordan, Lester Young ou de Glenn Miller… Amour de jeunesse à cette musique des années 40, qui ne le quittera pas et influencera certaines compositions. Du jazz, plus des touches latino pour l’incontournable galette : « Night and day » (1982), un hommage au compositeur américain : Cole Porter. Il collabore à la musique du film « Mike’s Murder » de James Bridges. Un autre disque envoûtant : « Body and Soul » belle perle de Joe… D’un disque instrumental « Will Power », à un super double album en public « Live 1980:86 », c’est un beau tour d’horizon de ces 10 années passées. Il est sollicité pour une nouvelle BO d’un film de Francis Ford Coppola : « Tucker-A man And his Dream » (1988). Après un retour plus rock, du relax avec « Night Music ». Étonnant, il se lance aussi dans une œuvre musicale classique sur les sept péchés capitaux : « Heaven & Hell », bien déroutant ce bel ouvrage : « Symphony n°1 » (1999) avec le guitariste Steve Vai ! En 2000, on a des grands moments de bonheur sur le « Night and day II », dont un titre avec Marianne Faithfull. Puis une reformation plus rock avec le « Joe Jackson Band »… Suivra un retour à la source musicale pour « The Duke » (2012), qui est un grand album en hommage à Duke Ellington ! On y retrouve Steve Vai, Sharon Jones, Regina McBride et Iggy Pop. Dire qu’au début de sa carrière  il doutait de lui, en pensant ne pas continuer longtemps.En plus de 40 années, il a fait preuve d’un tel éclectisme musical qu’il a droit à notre admiration !

Ecrit par Jack Lalli

RIP Allan Holdsworth

Le guitariste britannique Allan Holdsworth vient de s’éteindre le 15 avril 2017 à Londres à l’âge de 71 ans. Voici l’article que notre collaborateur Jack Lalli consacrait en janvier dernier à ce musicien de légende. Suite →

Ecrit par Jack Lalli
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