#LiveReport : Torino Jazz Festival 2019

9 jours, 82 concerts (70 entrées libres), 320 artistes, 53 les jazz club qui ont participé, 3 marching band, 2 journées dédiés aux meeting, 1 workshop et 1 expo pour un total au delà des 25 000 spectateurs (+12% sur le 2018). Sold-out pour tous les concerts aux OGR (Officine Grandi Riparazioni) avec 1300 spectateurs assis.

Les chiffres sont suffisants pour placer le Torino Jazz Festival au sommet des événements culturels de la Ville de Turin et sans doute dans les premières deux/trois places dans le domaine du Jazz en Italie. Giorgio Li Calzi et Diego Borotti, Musiciens et Directeurs Artistiques du Festival ont gagné le pari.

Le projet 2019, dès la présentation du Festival est apparu assez audacieux. Un parcours entre performances des Stars internationales (de Randy Brecker à Michel Portal et Flavio Boltro, de Joshua Redman à Famoudou Don Moye (l’un des cofondateur de l’Art of Chicago Ensemble), de Han Bennink à Enrico Rava et Enrico Pieranunzi, et Kyle Eastwood avec Stefano Di Battista) à celles d’Artistes mi-connus aux non-adeptes mais d’une épaisseur artistique pour recherche et nouveauté qui a frappé la curiosité des auditeurs.

Les expérimentations aux limites de la créativité de Fred Frith, en guitare solo (sa carrière est passé par les rencontre avec avec Robert Wyatt ou John Zorn) ou « l’histoire » du clochard racontée par la contrebasse de Gavin Bryars et son Sextet (dans les années ‘60 avec Derek Bailey et Tony Oxley pour rejoindre le minimalisme de John Cage dans les années ’70) avec l’oeuvre « Jesus’ Blood Never Failed Me Yet » (1972) ; Sidsel Endresen & Stian Westehus, Arto Tunçboyaciyan (acrobatique percussionniste de Joe Zawinul), Lapsus Lumine avec Jim Black et Ernst Reijseger dans « Moondog Project » (trois voix féminines, une batterie et un violon…), le piano solo de Nik Bartsch et toujours sur le sentier Nord le quartet norvégien de Eivind Aarset pour terminer avec les suédois du Rymden Reflection & Odysseys  (Bugge Wesseltoft avec Dan Berglund et Magnum Ostrom – ex E.S.T.) à mon avis une vraie surprise : une musique scandinave mais un sound très lointain de cette culture.

Rechercher le fil-rouge du projet 2019 du Torino Jazz Festival est assez simple : une recherche et construction très compliquées pour rejoindre un « mash-up » de cultures très équilibrés : le tout à bénéfice de la Culture et Connaissance des Arts du Jazz.

Le prochain rendez-vous avec le TJF 2020 a été fixé : du 26 avril au 4 mai 2020.
On y sera.

http://www.torinojazzfestival.it

Ecrit par Patrizio Gianquintieri

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