#LiveReport : Cyril Galamini Golden Trombone Quintet

Le jeune prodige Cyril Galamini, ex-lauréat en trombone classique du Conservatoire de Cannes et ex-élève de Frédéric Luzignant au CNRR de Nice en classe de jazz, désormais résident parisien, nous est revenu avec un quintet de toute beauté pour un concert au Shapko Bar dimanche 2 mars.

Accompagné de quatre  musiciens : Kim Nguyen, guitare, Romanne Daunnau, basse électrique, Jean-Christophe Lombardo, saxophone ténor et Max Miguel, batterie, Cyril a dévoile toute l’étendue de son talent dans un concert chaleureux, swinguant à souhait, devant un public assez nombreux pour un dimanche soir d’hiver. La première partie offre un répertoire très jazz-funk« Watermelon man » de Herbie Hancock, « The Jody Grind » de Horace Silver « Chicken » de Pee Wee Ellis et autres perles seventies, avec des échanges toujours concis et créatifs à la fois entre les musiciens, et une belle preuve d’entente musicale (et humaine, à voir les sourires qui illuminaient leurs visages). Jean-Christophe Lombardo démontre qu’il est un saxophoniste ayant maîtrisé le langage hard-bop au plus haut point. Changement de style en deuxième partie, avec un répertoire plus axé sur le jazz bebop, avec des interprétations de standards comme « Donna Lee », « On Green Dolphin Street » l’un composé par Miles Daviset l’autre rendu célèbre par lui, ou encore  la ballade « There is no greater love », et également un clin d’oeil avec ce « Boogaloo » composition de Pierre Bertrand, l’arrangeur et conducteur du Nice Jazz Orchestra, dont Cyril fait partie. Petite incursion dans la bossa nova ensuite, avec une interprétation de  « Ciega de Saudade »  d’Antonio Carlos Jobim pour laquelle Cyril se met au piano, instrument pour lequel il est également plus que passablement doué. Une courte pause, puis arrive l’heure de la jam session et les instruments changent de mains. Deux jeunes guitaristes empruntent à tour de rôle sa guitare à Kim Nguyen, l’un est italien, Andrea Bazzicalupo, l’autre brésilien, Filipe Monteiro. Max Miguel prête ses baguettes à Nino Zuppardo, et c’est reparti ! Une belle preuve d’énergie et de créativité de la part de ces jeunes musiciens. Les parrains du jazz niçois, André Ceccarelli, Robert Persi et autres peuvent être tranquilles :  la relève est assurée !

www.nicejazzorchestra.fr

Ecrit par Gilbert D'Alto

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