#LiveReport Jazz à Juan Jour #2 : Steve Gadd & George Benson

Jazz à Juan 1ère :  C’est pour la soirée du 13 Juillet à l’affiche prestigieuse, George Benson et son orchestre, précédés du Steve Gadd Band, que l’équipe du Jazzophone foula pour la première fois cette année le sol de la mythique Pinède Gould, au cadre décidément féérique. Assister à un concert de jazz alors que le soleil se couche sur la rade d’Antibes-Juan-Les-Pins est un plaisir digne des dieux. Et quel concert !

Nous étions auparavant mis en bouche sur la petite pinède, alias le Square Léonetti, avec  le « Off » de la trompettiste canadienne Rachel Therrien que nous pu apprécier l’hiver dernier à Jammin’ Juan, et qui tient les promesses que nous avions évoquées à ce moment.

Puis nous sommes arrivés dans la Pinède, et tout de suite la magie fonctionna : Steve Gadd (batterie) entouré d’un gang d’experts : Walt Fowler, trompette au jeu très « Milesien », ex sideman de Frank Zappa, Kevin  Hayes, piano, Jimmy Johnson (basse) et David Spinozza (guitare) mit d’entrée le feu aux poudres avec un set fait uniquement de compostions de membres du groupe, soit personnelles, soit d’ensemble.

Nous avons retenu un très funky « Way Back Home »,  un mélancolique « Where’s Earth  ? », ensuite un long blues dans lequel David Spinozza évoquait Eric Clapton, l’un des  ex-bosses de Gadd, puis s’ensuivit une magnifique ballade composée par Walt Fowler en mémoires de George Duke, son compagnon de route des années « Zappaiennes », puis vint le tant attendu (et remarquable) solo de batterie dans lequel Steve Gadd nous démontra qu’il reste , même à 74 ans,  l’un des tous meilleurs batteurs du monde., puis  il se leva et annonça la venue de son ami et ancien collaborateur George Benson, et les cinq hommes quittèrent la scène sous un tonnerre d’applaudissements.

Lequel fit son entrée après une demie-heure d’entracte sous les clameurs du (très nombreux) public. Entouré d’une armada de musiciens, deux claviers, un second guitariste, une percussionniste-chanteuse, un batteur, un bassiste, et un chanteur -présentateur-animateur le grand George, démarra immédiatement son concert avec le thème de « Breezin » l’album qui le rendit célèbre dans le monde entier.

Toujours ce style qui le caractérise, avec un phrasé jazz sur un rythme et des arrangements funk. Après le Benson guitariste, le Benson chanteur, maintenant : défilent les tubes : « Nothing’s gonna change  my love for you », « Givin’ it up »,  la ballade « This Masquerade »,  un fantastique duo avec la chanteuse Lilliana de los Reyes sur  le standard « Moody’s mood for love », puis « I’m Walking » extrait de son dernier album dédié à Chuck Berry et Fats Domino, l’auteur ce ce morceau, puis arriva enfin pour le plaisir du plus grand nombre le fameux « Give me the night » et la Pinède entière se leva et dansa, puis l’inévitable rappel avec le célèbre « On Broadway ». Un concert triomphal.

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Photos : © Z@ius / Next Movement

Ecrit par Gilbert D'Alto

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