#RIP Harry Belafonte, crooner et militant

Crooner, chanteur immensément populaire pendant une période, acteur, producteur, et surtout militant indéfectible des droits civiques, Harry Belafonte vient de nous quitter à l’âge, certes fort respectable, de 95 ans.

Né à Harlem, en 1927, Harry était d’ascendance jamaïcaine, et le calypso, musique de l’île, est une influence qui ne le quittera jamais. Après des cours de théâtre, il se tourne vers le cinéma, Et la scène. L’un de ses premiers grands rôles est celui de Joe, dans le « Carmen Jones » de Preminger, (1954) pour lequel il sera nominé à l’Oscar.

Mais musique et cinéma ne suffisent pas à Harry. Son  coeur souffre de la manière dont sont traités ses frères de couleur, et il s’engage, ainsi que son ami Sydney Poitier, auprès du Pasteur Martin Luther King, dont il restera très proche jusqu’à la mort de ce dernier. Son combat se poursuivra tout au long de sa vie. Il fut un ami de Nelson Mandela, i’initiateur de « We are the World » pour lutter contre la famine en Éthiopie. Il fut également ambassadeur de l’Unesco. Son dernier grand rôle au cinéma fut dans un film de son ami Spike Lee « Black Klansman » (2018) dans lequel, encore une fois, il met en pratique ses opinions dans le rôle d’un vieux militant antiraciste.

Goodbye, Harry, you were a good man.

Ecrit par Gilbert D'Alto

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