Tina Turner, qui vient de nous quitter à l’âge de 83 ans, était surnommée « The Queen of rock and roll ». C’était pourtant dans les église baptistes du Sud des Etats-Unis d’où elle était originaire qu’elle forgea son style vocal inimitable, mélange de gospel et de soul.
Sa rencontre avec Ike Turner, guitariste, pianiste et producteur qu’elle s’empressa d »épouser, la lança sur la scène internationale, en fit une star planétaire… mais la médaille avait un revers. Mari jaloux mais infidèle, violent, possessif, elle fut littéralement son esclave, ou plutôt sa « gagneuse », terme qui convient mieux à cet ex-souteneur. Jusqu’à qu’elle décide de s’enfuir, à l’âge de 37 ans et sans le sou… Mais après quelques galères, la chance brille de nouveau pour Tina : lors qu’elle était déjà très connue et respectée en tant qu’artiste aux côtés de son ex-mari Ike Turner, elle effectue en 1984, à l’âge de quarante-cinq ans, « le plus grand come-back de l’histoire de la musique ».
Dés lors le succès ne faiblit pas, aidée par son vieil ami Mick Jagger (voir le film « Gimme Shelter ») et Mark Knopfler de Dire Straits, son album « Private Dancer » écrit et co-produit par Knopfler, devient vite N°1, et d’autres suivront. Elle apparait aussi au cinéma, tenant un rôle dans « Mad Max 2« , chante le thème du film de James Bond 007 « Goldeneye » avec Pierce Brosnan, et est incarnée par Angela Bassett dans « I, Tina », film tiré de son autobiographie. Devenue une icône incontournable et internationale, elle finira paisiblement sa vie en Suisse où elle vient de s’éteindre.
Goodbye, Tina, we will always love you.