Et voilà ! Nous y sommes. Le retour du Nice jazz Festival, après deux années « masquées « . Le NJF présente un programme digne de sa réputation : éclectique et diversifié.
Nous allons nous concentrer sur quelques uns des grands moments de cette manifestation tant attendue, Ouverture très blues avec Lady Blackbird, nouvelle diva de ce qu’on pourrait appeler l’Acid-jazz soul. Voix impressionnante, très blues, bon choix de reprises, groupe compétent, et look des plus improbables. Une bonne surprise.
Avec Emile Parisien, nous sommes dans un autre univers. Celui de l’improvisation pure, du jazz, voire free jazz, libre et sans concessions . Trilles de piano, longues impros de la trompette et du saxophone soprano, rythmique impeccable de sûreté mais inventive en tout point, nous touchons là au jazz moderne dans de qu’il a de meilleur.
Emile Parisien est un grand improvisateur, qui trouve maille à partir en compagnie du grand trompettiste américain Theo Croker. N’oublions pas (surtout pas) l’incroyable Manu Codja à la guitare et Nasheet Waits à la batterie.
Retour au jazz le plus pur avec Christian Mc Bride, le contrebassiste le plus demandé actuellement. Véritable virtuose, ce dernier est aussi un grand compositeur oeuvrant dans un style de jazz moderne combinant le modal, le bebop avec quelques échappées free, et aussi les racines blues et funk.
