Chanteuse, pianiste, comédienne, Laura Clauzel est l’un des espoirs du jazz français. Et son nouvel EP vient encore de nous le prouver.
Cette jeune femme commence des études de piano dès l’âge de 7 ans. Titulaire d’un master d’histoire culturelle à la Sorbonne, Laura Clauzel se forme parallèlement aux cours Florent et à l’Ecole Auvray-Nauroy. Elle travaille le chant avec Olav Benestvedt (technique Roy Hart) et Amnon Beham. Elle suit également une formation de danse au Centre de Danse du Marais et à l’Ecole Martha Graham à New York.
Puis, jeune adulte se lance dans le jazz et la chanson française, et écume les clubs de Montmartre avec ce répertoire. Chanteuse, ses influences sont Nina Simone et Billie Holiday, et musicalement elle est très marquée par la musique des grands pianistes que sont Keith Jarrett et Abdullah Ibrahim. Depuis, Laura Clauzel a sorti deux EP “Paria(h)” et “Moan” réalisé et co-composé avec l’artiste Olivier Bostvironnois. Entourée de la pointure américaine Alex Blake à la contrebasse (Randy Weston et Dizzy Gillespie) et de Sonny Troupé à la batterie et aux percussions (Grégory Privat et Lisa Simone), elle propose une musique qui oscille entre jazz, trip-hop et chansons pop, et offre un un univers personnel, à la fois sensuel et onirique. Elle porte beaucoup d’attention à ses clips réalisés par Mathieu Mullier Griffiths, qui laissent apercevoir l’influence de grands cinéastes tels que Louis Malle (elle est une grande admiratrice de Jeanne Moreau) ou de David Lynch. Elle a en projet une collaboration piano/voix avec Olivier Bostvironnois, son collaborateur attitré, et sera le 4 septembre 2020 sur la scène de la Maroquinerie.
Un univers qui s’affranchit de tous les codes, souvent surprenant, toujours intéressant, passionné et vivant ,cette jeune femme est sans nul doute l’une des voix (des voies ?) avec lesquelles il va falloir compter dorénavant. Une artiste d’aujourd’hui, à découvrir absolument.