#Chronique : Bruno Angelini – Transatlantic Roots

Avec ce nouveau projet en trio, le pianiste Bruno Angelini évoque son Amérique, celle des jazzmen, des cinéastes ou des auteurs qu’il affectionne, comme celle des figures des luttes sociales et des droits civiques qu’il révère.

C’est Fabrice Martinez, à la trompette qui se charge principalement de la narration, une longue plainte (A Butterfly Can Save A Tree). Son instrument rugit telle une guitare électrique (David Spike Jim and the Others) et se fait sirène (Cage Opening) à l’unisson du Rhodes. Le piano et les claviers, de Bruno Angelini disent eux aussi l’histoire parfois (Peaceful Warrior) mais ils se consacrent plus à l’ambiance, aux textures. Éric Echampard, magicien de la batterie, pose, quant à lui, les bases du discours de ces instants d’Amérique : fulguration et précision s’allient à l’élégance, de la frappe.

Ecrit par Jacques Lerognon

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