#Chronique : Helena Recalde : Karishina

La bassiste (électrique et acoustique), chanteuse, auteure, compositrice et engagée dans des projets inédits, Helena Recalde a vraiment beaucoup de points en commun avec la star Esperanza Spalding.

Sauf que cette équatorienne de la région parisienne se permet toujours de s’amuser avec une musique moins sophistiquée que celle de son homologue américaine. D’ailleurs elle s’appuie beaucoup sur le rythme et les mélodies de ses origines andines. Son jazz émerge de l’altitude vertigineuse, sur un air de fête permanent. Entourée d’un pianiste libanais et d’une percussionniste argentine et de quelques invités vraiment inattendus, on n’est jamais au bout de notre surprise. Et le summum c’est Afro Blue, sur une pulsation inimaginable produit par les flûtes de pan.

PS : l’humour et l’engagement de Helena sont exprimés au travers du titre « Karishina » signifiant « femme inapte pour les tâches ménagères ». Une moquerie qu’elle transforme en qualité et force, et c’est bien le ton global de son album.

www.helenarecalde.com

Ecrit par Sir Ali

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