#CHRONIQUE : Diana Krall « Turn Up The Quiet » 

L’autre jour je me rends chez mon vendeur de son à la recherche de vibes qu’elles soient groovy ou jazzy afin de passer une fois de plus un bon moment. Un, deux, trois disques passés sur sa platine et voici qu’il  me demande « tu as entendu le nouveau Diana Krall ? »

Je vous passe le coup de vieux pris sur la tête mais surtout l’étonnement d’entendre mon vendeur de bonheur me parler de celle qui autrefois me faisait rêver en début de carrière par la forme élégante qu’elle mettait à jouer le songbook et son charme qui peuplait mes songes de jeune homme romantique. Diana Krall ? Trop déçu depuis longtemps… « Ecoute » me dit-il, « écoute »  Et c’est vrai que dès les premières notes de ce « Turn Up The Quiet » la magie opère. J’y entrevois un retour à la maison par sa façon unique d’interpréter les grands standards du jazz américain comme à l’époque bénie d’All For You, l’album consacré à Nat King Cole paru en 1996. C’est vous dire l’effet produit sur votre serviteur. De la tendresse mais aussi du romantisme bien entendu, et également un retour aux sources sur le choix du répertoire. Ici point de reprises pop et même si l’ensemble reste assez mainstream, la pianiste et chanteuse de jazz soigne son discours, a choisi elle-même la liste des morceaux de l’album et composé de nombreux arrangements. Elle a ensuite réparti les titres en trois groupes qui ont donné lieu à différentes sessions d’enregistrement. Cet album, réalisé sous la houlette du célèbre producteur Tommy Lipuma qui avait lancé sa carrière et qui nous a quitté à 80 ans en mai, vous fera passer d’agréables instants avec ce que Diana Krall  fait de mieux : chanter l’amour en mode jazzy. N’avons-nous pas tous besoin de douceur ?

Site web : Diana Krall 

Ecrit par David Rompteau

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