LIVE REPORT Jazz à Juan 2015 : 15 Juillet

Rhiannon Giddens©DREn ce mercredi 15 juillet, c’est en dégustant une boisson fraîche  au café en face de la petite pinède  que l’équipe du Jazzophone s’offrît une mise en bouche avec MTL .M comme Maxime (Zampieri), T comme Thomas (Puybasset) et L comme Laurent (David) !

Un trio de très bons jeunes musiciens néanmoins vétérans de la scène musicale française. Un power trio sans guitare mais avec sax, dans l’esprit ce que font des gens comme Guillaume Perret ou chez nous Jean-Marc Baccarini. Du free rock, si l’on veut. L’esprit « rock «  d’ailleurs soufflera toute la soirée sur la pinède Gould avec les diverses formations qu’elle accueillit ce soir là  Tout d’abord Rhiannon Giddens, (photo) jeune métisse afro-américaine et indienne, qui interpréta avec son groupe (qui comprend un violoncelliste !) un mélange folk-country-blues qui n’aurait pas déplu à un certain Bob Dylan, dont visiblement Rhiannon est très fan.

Puis nous quittâmes la Caroline du Sud pour nous rendre (musicalement, s’entend) à Brooklyn  qui est devenu le creuset de la scène musicale new-yorkaise, et d’où sont originaires Snarky Puppy, qui ce soir là , donna un show qui n’était sans rappeler des grands groupes de fusion qui se produisirent aussi à Juan dans les années 70, comme Steps Ahead ou Weather Report !  Avec une pincée de hip-hop, tout de même, et de beaux chorus de Fender Rhodes. Jazz-rock pas mort !

Snarky_Puppy_2© Christian Thomas Hynes (2)Enfin, nous finîmes ce tour musical des Etats-Unis d’Amérique par  Los Angeles avec  le clou de la soirée : Zappa plays Zappa. Dweezil Zappa (guitare) revisitait le répertoire de son illustre  père Frank. De « Going to Montana soon ‘’ à « Peaches in Regalia » , toute la versatilité du répertoire Zappien fut explore , entrecoupée des brillants soli de guitare de Dweezil , qui, évidemment , a été à bonne école. Une dizaine de musiciens sur scène et un vent de folie sur la pinède ! Grand moment !

Zappa_Plays_Zappa_4©DRBientôt,  nous vous parlerons de Melody Gardot et d’Al Jarreau, puis de Kenny Garrett et de Marcus Miller… Pourléchez vous les babines, chers jazzophonistes.

Ecrit par Gilbert D'Alto
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