Nice Jazz Festival 2015 Day 1 (Live report)

#37

Fred D’Oelsnitz Trio sur la Scène du Nice Jazz Festival 2015

À peine remis du Tremplin du Nice Jazz Festival, l’équipe du Jazzophone, toujours courageuse et soucieuse d’informer ses lecteurs enchaîna directement avec le reportage « in vivo » du Nice Jazz Festival 2015.

Mais avant d’affronter le mastodonte, nous fîmes une mise en bouche à El Merkado, avec le duo Selim Nini, piano, et Déborah De Blasi, chant, un bien agréable apéro jazz avec deux jeunes artistes fort doués. Puis ce fut l’entrée dans le site du NJF, après bien sur être allé retirer notre badge presse, sésame indispensable pour franchir les portes de ce temple. Un rafraichissement bien mérité dans le cénacle réservé aux journalistes , photographes et autres spécialistes de la note bleue, et il était temps d’aller assister au premier concert , celui du Fred D’Oelsnitz Trio, vainqueur du Tremplin du NJF 2014,organisé par La Ruche et la ville de Nice. Cette abeille fit ma foi fort honneur à sa Ruche en donnant un concert de toute beauté qui se termina par un « Blues on the Tyner’’ dédié au Mc Coy du même nom, et qui contint un époustouflant solo de basse de François Gallix. Place ensuite à un autre piano trio, celui d’Omer Klein, jeune pianiste israélien, qui impressionna par sa technique et sa musicalité. Parsemé d’effluves de musique classique, de mélodies pop « beatlesiennes » et de folklore hébraïque, son jazz nerveux et romantique à la fois conquit un public qui parla de « révélation ».

José James sur la scène du Nice Jazz festival 2015

Toujours au Théâtre de Verdure apparut enfin sur scène José James, crooner, bluesman, soulman, rapper , en bref fabuleux chanteur à la voix chaude qui n’est pas sans rappeler Gil Scott-Heron,(ce qui pour nous n’est pas un mince compliment), qui enchaîna son hommage à Billie Holiday à un medley dédié à Bill Withers. Moment de magie, et aussi première apparition de la « Great Black Music » sur la scène du Verdure. N’étant pas doués d’ubiquité, nous ne pûmes assister aux concerts de Too Many Zooz et de Caravan Palace sur la scène Masséna. Nous nous y rendîmes néanmoins pour y assister au « show » de Jamie Cullum, que nous eûmes le bonheur d’interviewer auparavant. Un show acrobatique comme à l’accoutumée, avec un big band tout cuivres dehors et une relecture très festive des standards du swing . Et un émouvant moment autobiographique avec un très drolatique « When I get famous » qui ravit le public niçois. Mission accomplie pour le parrain du Festival et pour l’équipe du Jazzophone. A demain pour de nouvelles aventures.

Ecrit par Gilbert D'Alto
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