#RIP : Françoise Miran – L’adieu à une plume libre et flamboyante

Le Jazzophone perd l’une de ses plus belles voix. Françoise Miran s’est éteinte après une vie riche de musique, de mots et de combats pour la culture. Collaboratrice précieuse de notre journal, elle a signé de nombreux articles, toujours empreints d’intelligence, de curiosité et d’une profonde humanité. Femme de lettres, musicienne, programmatrice, elle avait le don rare de relier les gens, les sons, les idées.

Elle fut l’une des artisanes d’un Nice Jazz Festival audacieux, qu’elle a programmé avec passion, pendant une année, mêlant têtes d’affiche et découvertes, traditions et modernité. Aux côtés de Rémy Kolpa Kopoul, elle a contribué à faire venir à Nice les premiers artistes brésiliens après la dictature, ouvrant un espace de liberté et d’émotion que beaucoup n’ont jamais oublié.

Amoureuse du jazz, du Brésil, de la poésie, elle écoutait comme on respire, écrivait comme on improvise. Ses textes vibraient d’un esprit libre, curieux, chaleureux. Elle avait cette élégance rare de ceux qui savent faire dialoguer l’art et la vie.

Nous garderons d’elle le souvenir d’une amie lumineuse, d’une voix essentielle, d’une âme généreuse.

Retrouvez son #ENTRETIEN “ROUGE BRÉSIL” par Lawrence Damalric

Ecrit par David Benaroche

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