A rajouter au triste bilan de cette terrible année 2020, qui a vu partir tant de musiciens et de personnalités du monde du jazz, c’est avec le coeur rempli de tristesse que l’équipe du Jazzophone, et votre serviteur en particulier, signale à nos amis lecteurs la disparition de cet homme remarquable qu’était Pierre Demaria, avec qui nous avons souvent collaboré, lors de concerts co-organisés au CEDAC de Cimiez dont il était le programmateur artistique (James Carter, Steve Coleman, Musica Nuda, et tant d’autres…) ainsi que pour le Tremplin du Nice Jazz Festival. Nice Jazz Festival dont il fut le directeur artistique en 1997, une grande année….
Pierre Demaria était un homme affable, un passionné qui préférait l’ombre de son bureau à la lumière des spotlights, un véritable professionnel qui faisait passer la musique et les musiciens avant tout. Musiciens qui le lui rendaient bien, d’ailleurs, tant il était aimé dans le milieu. Il fut lui même musicien, bassiste, et d’ailleurs à l’époque plus proche du rock progressif, dans les groupes Les Maledictus Sound, Les Chats Renaissance et Jose Salcy
Il s’orient en suite vers le Jazz, et joua avec des grands noms du jazz niçois comme André Ceccarelli, et aussi Barney Wilen, dont il devient même le manager, et avec qui il participa à la création du fameux “Burodujazz” d’auguste mémoire, une association qui avait pour but le développement du jazz à Nice et sur la Côte d’Azur. Nous lui devons d’innombrables souvenirs et de moments magiques, grâce à sa programmation au goût très sur. R.I.P. Pierre de Maria, et bonne route, que les anges du jazz t’accompagnent.