Hors New York, Londres, Paris, Los Angeles, il est une autre ville qui est l’une des capitales mondiales du jazz : Rio de Janeiro. La plus grande ville du Brésil est depuis des années l’un des pôles créatifs de cette musique.
A travers la biographie de quelques grands noms (Antonio Carlos Jobim, Joao Gilberto, Milton Nascimento et d’autres) ainsi qu’un portrait de quelques chanteuses et musiciennes incontournables, telles que Elis Regina ou Gal Costa, c’est toute une diaspora qui voit le jour sous la plume d’Isabelle Leymarie, passionnée de son sujet, elle-même musicienne, et déjà auteur (autrice ?) de « Piano jazz » aux mêmes éditions. Parmi le grand nombre de références, elle n’oublie pas (oh que non !) de citer les jazzmen américains ou européens qui ont aidé à diffuser le message de la chose nouvelle (bossa nova) : Stan Getz, Wayne Shorter, Charlie Byrd, et même notre ami et parfois collaborateur Baptiste Herbin. Un petit oubli à mon sens : l’omission du grand et regretté François Chassagnite qui, jusqu’à son dernier souffle défendit la musique du Brésil . (« O grande amor » sur son dernier album posthume « Bird Feathers »).
Quoiqu’il en soit, une somme qui fera date.