#LiveReport : Minino Garay trio à l’afterwork de Cannes

La petite salle boisée de la médiathèque Noailles à Cannes était déjà plus que pleine vingt bonnes minutes avant le début du concert. L’afterwork du vendredi à 18h30. Les retardataires trouvaient place entre les rayons de livres ou sur la terrasse éclairée d’un superbe et chaud soleil printanier. Un trio de choc était programmé ce soir-là. Minino Garay à la batterie et percussions, Jérôme Regard à la contrebasse et Manu Codjia à la guitare.

Ils ont joués une grande partie du récent album « Vamos » de l’argentin au chapeau noir. En plus de taper sur ses tambours, son cajon ou ses cymbales, Minino chantonne, récite, bavarde avec le public. Le set commence – normal- de façon très tango, même s’il habite en France depuis plus de 20 ans Minino Garay reste originaire de Cordoba (Argentine). Puis heureusement, Manu Codjia met un peu, puis pas mal, de crunch sur sa guitare, il s’élance dans de superbes chorus, son jeu se fait nerveux mais reste lyrique dans chacune de ses notes. Discret et souriant, Jérôme Regard assure l’ossature du groupe laissant à ses deux compagnons tout loisir de transcender le répertoire. On reconnaitra le Alouette, Alouette de Gilles Dreu ou El pueblo unido jamás será vencido très différent de la version de Quilapayún. Après deux sets de plus de 50 minutes, un très dynamique rappel que Santana n’eut surement pas renié. Une bonne soirée? ¡ Claro que si !

www.mininogaray.com

Ecrit par Jacques Lerognon
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