#LiveReport Nice Jazz Festival jour #3 : Kokoroko vs Ezra Collective


Choix cornélien (locution) : l’expression choix cornélien tire son nom du dramaturge Corneille connu pour placer ses personnages face à des dilemmes complexes. Par analogie, un choix cornélien est un choix difficile à faire.



Exemple : le NJF programme parallèlement Kokoroko et Ezra Collective. Que faire si l’on a pas le don d’ubiquité ? Passez d’une scène à l’autre le plus rapidement possible en espérant profiter de chacune des deux scènes. Au final, une immense frustration. Commençons avec Kokoroko. 7 artistes sur scène et une section cuivres entièrement féminine en frontline. Un démarrage tout en douceur devant un public nombreux. Une véritable quiétude qui s’accélère soudain lorsque le groupe demande au public de se lever et de venir danser sur des rythmes afrobeat sur le morceau « Adwa ». Et le théâtre suit sans retenue.

Sur l’autre scène, Ezra Collective étalait en grande lettre le mot Joy sur l’écran géant. Ils auraient pu rajouter sans difficulté énergie débordante et générosité. Joe Armon Jones est toujours aussi envoûté que mardi avec Nubya Garcia. Ce garçon est en transe. Quant au batteur, Femi Koleoso, c’est une véritable pile électrique qui martyrise son instrument pour notre plus grand bonheur. Ezra Collective a terminé son set par un véritable feu d’artifice  avec le morceau « São Paulo ».

https://www.facebook.com/kokorokomusic/

http://ezracollective.com

Photos : © Z@ius / Next Movement

Ecrit par Cyril Hely
  • Les concerts Jazz et +

  • Le Jazzophone