Jammin’ Juan 2017 – Les Jeunes Talents du Jazz 2017

Le 1er Marché des Professionnels du Jazz en France JAMMIN’Juan s’ouvrira pour la première fois à Juan-Les-Pins du 20 au 22 octobre 2017. Un événement organisé par l’Office de Tourisme et des Congrès d’Antibes Juan-les-Pins, organisateur de “Jazz à Juan”, en étroite collaboration avec L’International Jazz Festival Organization (IJFO), de la SACEM, de l’ADAMI et du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, auquel Le Jazzophone est fier de s’associer. Suite →
Live Report : Anne, Lou, Antonio et les autres

Fin de semaine chargée pour l’équipe du Jazzophone qui en 4 jours du jeudi 5 Octobre au Lundi 9 octobre 2017 se rendit dans divers lieux jazz niçois pour y assister à plusieurs concerts, qui il faut le reconnaître sans flatterie aucune ni parti-pris, furent tous d’excellente qualité. Suite →
#PORTRAIT Annabel S.A

Annabel S.A, l’artiste qui a réalisé la couverture du numéro du Jazzophone #12, est une créatrice hors pair selon « Elle Magazine » (2002). Née en Normandie, elle se passionne dès son plus jeune âge pour le dessin, la mode, la peinture et l’art en général. Suite →
#JAZZ & #LITTERATURE “Les Souterrains” de Jack Kerouac

Peut-être encore plus que son célèbre « Sur la route », s’il est un roman de Jack Kerouac absolument imprégné de Jazz, c’est bien « Les Souterrains », (titre original “The subterraneans”) car l’action se déroule presque uniquement dans des caves et des clubs de jazz de San Francisco, qui avec Greenwich Village constituait la Mecque des Beatniks, ces existentialistes américains épris de liberté qui cherchaient comme disait Rimbaud, l’une de leurs références majeures, à se rendre “voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens.” Suite →
#JAZZ&CINEMA Clint Eastwood
Clint Eastwood est non seulement un excellent comédien et un grand réalisateur, mais c’est aussi un musicien (il joue de la guitare et du piano), et surtout un défenseur acharné et ambassadeur de la cause du jazz. Dès son premier long métrage en tant que réalisateur « Play Misty for me‘»( ridiculement traduit ici par ‘’ Un frisson dans la nuit « ), le jazz est présent, et l’intrigue tourne d’ailleurs autour du fameux morceau de Errol Garner, Clint s’étant octroyé le rôle d’un D.J. de Jazz, et dans une scène du film nous avons même droit à quelques extraits du Festival de Jazz de Monterey ( Californie) avec une prestation du quintet de Cannonball Adderley.
Le jazz marque toute son œuvre et il confie souvent la musique de ses films à des jazzmen comme Lalo Schifrin, Lennie Niehaus ou même Michel Legrand, avant que celle-ci ne soit confiée à partir des années 2000 à son fils Kyle devenu un grand contrebassiste de jazz après avoir débuté au cinéma aux côtés de son père en 1982 dans « Honky Tonk Man », film qui dévoile une autre facette des amours musicales de Clint : la musique country.
En 1988, poussé par son amour du jazz, Clint va réaliser un » biopic » sur la vie de son idole Charlie Parker. Le film, simplement intitulé » Bird », sera présenté à Cannes et Forest Whitaker qui incarne Parker remportera le Prix d’interprétation masculine. Si le film obtient un grand succès, il est néanmoins critiqué par quelques aficionados pour certains défauts, l’absence dans le film du personnage de Miles Davis (seulement évoqué en une phrase) n’en étant pas un des moindres.
Clint reste ancré dans le be-bop est produit la même année un documentaire biographique sur Thelonious Monk, « Straight no chaser ».
Il retourne en 2003 à ses amours jazzistiques en réalisant pour la série de documentaires produite par Scorsese « Piano Blues » dédiée à son instrument favori et aux grands musiciens qui en sont maîtres : Ray Charles, Dr John, Dave Brubeck…il dit avoir voulu avec ce film rendre hommage au jazz et au blues « deux des plus grandes formes d’art de l’Amérique »
Ecoutons ce que dit Clint quant à l’importance de la musique : «J’ai toujours pensé que la musique était l’un des éléments les plus importants de ma vie. Ou d’un long métrage. La musique ne doit pas être délaissée au profit des dialogues. Comme le scénario, les acteurs ou le réalisateur, la musique contribue au succès du film » . Chose que notre homme Clint est l’un des plus grands à maitriser.
Photo : Ray Charles & Clint Eastwood, copyright Bac Films.
#PORTRAIT Pierre Bertrand





