Avec la Nouvelle année le Jazzophone nouveau est arrivé !

Avec cette annèe 2019, que nous vous souhaitons bien evidemment bonne et heureuse, parait aussi le numéro d’hiver du Jazzophone. Un Jazzophone étoffé, enrichi avec une plus grande place laissée à l’art graphique, comme le montre la couverture réalisée par le peintre niçois Jacky Ananou, dont nous faisons dans ce numéro le portrait, avec également des nouvelles rubriques (“Jazz et Photographie”), de nouveaux et nouvelles collaborateurs et collaboratrices, et une maquette plus aérée. Un numéro d’hiver qui vous apportera des nouvelles fraïches du monde du jazz, cette musique à nulle autre pareille. Encore une fois, bonne année et bonne lecture ! Et au passage nous vous proposons le dernier clip du jeune trio de jazz féminin Geiko Bam qui vient de sortir leur 1er EP sur Imago records & production !

Ecrit par Imago records & production

#Radio & #Podcast La Boîte de Jazz du 24 octobre 2018 Spéciale Jazzophone

“La Boîte de Jazz” l’émission hebdomadaire présentée par votre serviteur chaque mercredi de 19h à 21h sur les ondes d’Agora Côte d’Azur 94. FM (Cannes et Grasse) 94.10 FM (Nice) et 88.9 FM (Monaco, Menton) ou agoracotedazur.fr vous propose une nouvelle émission ce mercredi 24 octobre consacrèe entièment à la seizième édition du Jazzophone et à  une table ronde avec ses collaborateurs . Suite →

Ecrit par Imago records & production

Exposition Jazzin ‘ Nice au Musée Masséna

Pour les 70 ans du Nice Jazz Festival, la ville de Nice non contente de la programmation luxuriante du Festival offre en sus deux événements : la parution d’un livre retraçant cette aventure à paraître aux Editions Gilletta, et ce qui nous occupe ici, une exposition du 7 juillet au 15 octobre 2018 au Musée Masséna qui s’intitule “Jazzin’ Nice”  sous-titrée « 70 ans d’amour du jazz »,  elle retrace cette histoire particulière qui dés 1917 à lié Nice, et la Côte d’Azur, au Jazz, apporté sur nos côtes par les soldats afro-américains.

Suite →

Ecrit par Gilbert D'Alto

#JAZZ&CINEMA Bertrand Tavernier

 

Dès son premier film « L’horloger de Saint- Paul », avec les immenses et regrettés acteurs qu’étaient Philippe Noiret et Jean Rochefort,Bertrand Tavernier fait preuve d’un talent confondant. Cet ancien critique est avant tout un passionné de cinéma, et surtout de cinéma américain sur lequel il co-écrivit un important ouvrage (Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier, 50 ans de cinéma américain, Paris, éditions Nathan, 1991), s’attardant sur les genres dédaignés (westerns, films noirs, comédies musicales). Il est en fait passionné de culture nord-américaine, et qui dit culture nord-américaine dit évidemment jazz. Tavernier est un amoureux du jazz, qu’il découvrit en regardant les films noirs dont ce dernier constitue souvent la bande originale

Suite →

Ecrit par Gilbert D'Alto

#JAZZ&CINEMA Clint Eastwood

 

 

Clint Eastwood est non seulement un excellent comédien et un grand réalisateur, mais c’est aussi un musicien (il joue de la guitare et du piano), et surtout un défenseur acharné et ambassadeur de la cause du jazz. Dès son premier long métrage en tant que réalisateur «  Play Misty for me‘»( ridiculement traduit ici par ‘’ Un frisson dans la nuit « ), le jazz est présent, et l’intrigue tourne d’ailleurs autour du fameux morceau de Errol Garner, Clint s’étant octroyé le rôle d’un D.J. de Jazz, et dans une scène du film nous avons même droit à quelques extraits du Festival de Jazz de Monterey ( Californie) avec une prestation du quintet de Cannonball Adderley.

Le jazz marque toute son œuvre et il confie souvent la musique de ses films à des jazzmen comme Lalo Schifrin, Lennie Niehaus ou même Michel Legrand, avant que celle-ci ne soit confiée à partir des années 2000 à son fils Kyle devenu un grand contrebassiste de jazz après avoir débuté au cinéma aux côtés de son père en 1982 dans «  Honky Tonk Man », film qui dévoile une autre facette des amours musicales de Clint : la musique country.

En 1988, poussé par son amour du jazz, Clint va réaliser un » biopic » sur la vie de son idole Charlie Parker. Le film, simplement intitulé  » Bird », sera présenté à Cannes et Forest Whitaker qui incarne Parker remportera le Prix d’interprétation masculine. Si le film obtient un grand succès, il est néanmoins critiqué par quelques aficionados pour certains défauts, l’absence dans le film du personnage de Miles Davis (seulement évoqué en une phrase) n’en étant pas un des moindres.

Clint reste ancré dans le be-bop est produit la même année un documentaire biographique sur Thelonious Monk, «  Straight no chaser ».

 

Il retourne en 2003 à ses amours jazzistiques en réalisant pour la série de documentaires produite par Scorsese « Piano Blues »  dédiée à son instrument favori et aux grands musiciens qui en sont maîtres : Ray Charles, Dr John, Dave Brubeck…il dit avoir voulu avec ce film rendre hommage au jazz et au blues «  deux des plus grandes formes d’art de l’Amérique »

Ecoutons ce que dit Clint quant à l’importance de la musique : «J’ai toujours pensé que la musique était l’un des éléments les plus importants de ma vie. Ou d’un long métrage. La musique ne doit pas être délaissée au profit des dialogues. Comme le scénario, les acteurs ou le réalisateur, la musique contribue au succès du film » . Chose que notre homme Clint est l’un des plus grands à maitriser.

 

 

 

Photo : Ray Charles & Clint Eastwood, copyright Bac Films.

Ecrit par Gilbert D'Alto
  • Les concerts Jazz et +

  • Le Jazzophone