#CHRONIQUE La Trilogie du Centenaire

 

 

Christian Scott  The Centennial Trilogy / Stretch Music 2017

La trilogie du centenaire.

Par David Rompteau

Roulez tambours, préparez le gumbo et  lancez les « beads » de Mardi gras si chers aux habitants de la Nouvelle Orléans. Christian Scott l’enfant du pays,  a marqué de son empreinte l’année 2017 ; celle des cent ans  du premier enregistrement de musique Jazz ; avec trois albums. Regardons  de plus près.

Avec Ruber Rebel, la musique se veut roots, africaniste, profonde, sorte d’écrin aux envolées du trompettiste Néo Orléanais qui s’en donne à cœur joie. Cet album ravira les fans de la première période du musicien. Diaspora  fait la part belle aux accompagnateurs de Christian Scott, dans la pure tradition des entertainers. Le disque est ponctué d’interventions de guests, concept que le musicien adore. La musique proposée se veut éclectique, raffinée et les arrangements soignés. Brillant ! Enfin, avec  The Emancipation Procrastination le musicien nous transporte dans le très, très pointu. Politique, engagé, ce dernier opus de la trilogie, assez proche de l’univers de  Stretch Music est un vœu d’espoir  porté à la face du monde pour ne pas avoir des « dirigeants incapables et mauvais »  et on se demande à qui le musicien peut bien penser. Cet album clôt à merveille le trio du cru 2017 de l’artiste.

Roulez tambours, préparez  le gumbo et  lancez les « beads » de mardi gras. Christian Scott  fait partie des artistes qui ont fait, font  et feront pour longtemps encore nous l’espérons, l’histoire du jazz !

 

www.christianscott.tv

 

Ecrit par David Rompteau

#JAZZ&HISTOIRE Treme

TREME par Monique Bornstein

Créé vers 1800, Treme est le quartier qui sonne le mieux au monde, celui où est né et où a grandi Louis Armstrong.

Situé au cœur de La Nouvelle-Orléans, il est le plus ancien quartier Africain-Américain des États-Unis. A l’époque de l’esclavage aux États-Unis, c’est là que vivaient les noirs non-esclaves.  Suite →

Ecrit par Monique Bornstein

#INTERVIEW Monique Bornstein

Monique Bornstein, peintre qui vit et travaille à Villefranche-sur-Mer, (son atelier/galerie est situé au-dessus de celui qu’occupait Jean Cocteau) c’est l’histoire de deux passions, celle de la peinture, qu’elle pratique avec succès depuis de nombreuses années et qui l’a menée à exposer aux quatre coins du monde, des USA (New York, Miami et surtout la Nouvelle-Orléans) à l’Angleterre en passant par la Suisse, les Pays-Bas, le Canada, Paris, Londres, Bruxelles, etc… et celle du jazz dont elle passionnée depuis l’adolescence, et qui constitue l’un de ses sujets de prédilection, comme on peut le constater dans le magnifique livre qu’elle a consacré à la Nouvelle-Orléans « Spirit of New-Orleans » où ses portraits de musiciens légendaires de la ville comme (entre autres) Fats Domino ou Allen Toussaint, la famille Marsalis ou James Andrews et son frère Trombone Shorty, et d’autres, moins connus, mais tout autant magnifiés, vous sautent au visage, criants de vérité et de swing. Le livre est en outre truffé d’anecdotes, drôles, touchantes ou pittoresques.

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Ecrit par Gilbert D'Alto

Les bons conseils du Docteur Jazzophone #1

Ami(e) lecteur(trice) du Jazzophone, je perçois ton regard dubitatif à la simple lecture du titre de cette chronique. Tu te demandes en quoi je vais pouvoir t’aider et surtout pourquoi je me permets de te tutoyer. Passons sur le second point, sans intérêt, et concentrons-nous sur le premier : je suis là pour te sortir des ennuis dans lesquels tu t’es mis tout seul.

En effet, lorsque tu as rédigé ton curriculum vitae, tu as bien précisé que le jazz était une de tes passions (sans oublier la littérature et le running à l’instar de tous les mythomanes que nous sommes). Malheureusement pour toi, le recruteur est également féru de jazz et il te pose aussitôt la question piège : quel type de jazz affectionnez-vous ?

Tu peux tenter de t’en sortir par toi-même. Prétendre que tu es à la pointe du jazz nordique en utilisant des noms de meubles d’une célèbre marque suédoise comme noms de groupe. Je te le déconseille car on ne peut pas dire que tu aies eu la main heureuse jusqu’à présent et ce serait dommageable que ton interlocuteur poursuive sur le dernier album de Nils Landgren Funk Unit. Echec et mat !

Du coup, qui va être ton ange gardien ? Le Docteur Jazzophone !

Solution n°1 : tu peux utiliser la pirouette Miles Davis. Le garçon a traversé tous les courants du jazz et la probabilité est très faible que la personne en face de toi n’apprécie pas au moins un disque voire une période. Laisse-le venir et tu n’auras plus qu’à acquiescer en bougeant la tête comme un chien sur la plage arrière d’une voiture.

Solution n°2 : tu es d’un naturel fourbe et tu lances en pâture le nom d’Avishai Cohen. Dubitatif, le recruteur te demande « lequel ? ». Tu le regardes d’un air condescendant en disant : « le meilleur des deux ». Fin de la conversation. Il n’osera poursuivre sur sa lancée de peur d’être ridicule.

Solution n°3 : tu as décidé de suivre le chemin de la raison et de t’intéresser de plus près à cette ligne inscrite dans ton cv. Le Docteur Jazzophone va t’accompagner dans cette démarche constructive et te livre sur un plateau le Top 3 des albums qui tournent actuellement sur sa platine : le pianiste Alfa Mist « Antiphon » (le titre introductif de presque 11mn, « Keep on », est un des morceaux de l’année), le trompettiste Ambrose Akinmusire « A rift in decorum (live at the Village Vanguard) » (quel enthousiasme) et Maurice Brown, trompettiste également, « The mood » (mélange soul & Jazz).

Si après cela, le recruteur reste hermétique et sceptique, nous t’autorisons à lui communiquer l’adresse du Jazzophone. Nous nous occuperons du service après-vente avec un stage de rééducation auditive.

Ecrit par Cyril Hely

Popa Chubby le 30 janvier 2018 au Théâtre Lino Ventura à Nice

Leader incontesté du New York City Blues, Popa Chubby écume depuis plus de dix ans les salles de concerts du monde armé de sa Stratocaster de 66. Crue, électrique, écorchée, sa musique résolument blues rock se démarque par une alchimie d’éléments empruntés au jazz, à la country, au funk, a la soul et même au gangsta rap. Personnage et guitariste hors normes, c’est un artiste engagé qui ne laisse personne indifférent. Suite →

Ecrit par Imago records & production

Live Report : Week End Jazz à Nice

Merveilleux week-end de jazz que celui du samedi 4 et du dimanche 5 Novembre 2017 qui nous vit applaudir deux formations exceptionnelles, composées de quelques unes des plus fines gâchettes de la Côte d’Azur. Suite →

Ecrit par Gilbert D'Alto

Richard Blues Gang au Cork Jazz Festival, Irlande

Richard Blues Gang alias Richard Casteu, le  guitariste et chanteur niçois qui a porté  avec ses différentes formations la bonne parole du blues sur toutes les scènes nationales  et internationales, jusqu’au Mexique et en Asie, et s’est même produit à Memphis, ville mythique  du blues et du rock and roll (W.C. Handy, B.B. King, Elvis Presley, etc.). Suite →

Ecrit par Gilbert D'Alto
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