Le 21 juillet dernier, la scène du Théâtre de Verdure à Nice, accueillait pour la clôture de l’édition 2018 du Nice Jazz festival, un géant nommé Randy Weston. C’était également la dernière date de la tournée de cette légende vivante du jazz qui est peut-être l’ultime grand pianiste/compositeur de sa génération et de cette envergure. Du haut de ses 92 ans et après 6 décennies de carrière, son emprunte est indéniable dans jazz et la musique Panafricaine.
Le quartet de Pierre Marcus a beaucoup joué au mois de juillet à Nice en assurant les after du Nice Jazz Festival au Shapko. C’est dans l’ambiance détendue et conviviale du Festival So Jazz à La Colle sur Loup que le chroniqueur du Jazzophone est allé les entendre.
Mes souvenirs du festival évoquent souvent des moments de jeunesse. Le concert dont je savoure encore les images dans ma mémoire remonte au 23 juillet 2005, lorsque le Nice Jazz Festival se produisait à Cimiez. 13 ans déjà ! Une paye… Sans surprise, presque tous mes souvenirs les plus marquants font revivre ce joyeux bousin qui prenait vie chaque été aux Arènes.
Bernard Taride est né au Maroc. Il vit et travaille à Nice depuis 1956. Nous connaissons Bernard Taride pour son travail de sculpteur de miroir souvent associé à des objets du quotidien. Je me suis rendu chez lui pour parler musique et jazz en particulier. Plantons le décor : Une maison au calme en apparence, mais à l’intérieur, un musée hétéroclite. Rempli d’œuvres d’art de ses amis de l’école de Nice mélangées avec les siennes, Bernard Taride vit et travaille dans un environnement presque exclusivement tourné vers l’art. Mais, comme il dit, ma vie est constituée de deux passions, les arts plastiques et le Jazz.
Marcia Maria qui nous a quitté le 27 juillet 2018 était une grande chanteuse de jazz, née à Rio de Janeiro, au Brésil. C’était également une spécialiste de la bossa nova, qu’elle pratiquait avec ferveur et passion. Suite →
Voilà l’été comme le chantaient les Négresses Vertes, et avec lui, un tout nouveau Jazzophone, qui vous allez le constater continue d’évoluer, pour le meilleur nous l’espérons, afin de vous proposer un magazine toujours plus complet, toujours différent tout en gardant la même ligne directrice : soutenir le jazz et les musiques qui lui sont apparentées. Suite →
Pour le dernier jour du Nice Jazz Festival, nous avons choisi de nous concentrer sur la partie la plus purement “jazz” du programme et c’est donc au Théâtre de Verdure que nous avons passé l’essentiel de la soirée. Suite →
Samedi 21 juillet, dernier soir de cette 70ème édition du Nice Jazz Festival, nous retrouvons un habitué du festival, Eric Legnini, avec son nouveau projet, Tribute to Les Mccann et comme invité Ali Jackson. Ce quintet ouvre la soirée avec un jazz très classique. Ils reprendront bien évidemment le standard “Compared to What”. C’est le contrebassiste, Geraud Portal, qui va permettre, avec une Walking bass très efficace, de donner un tempo assez rapide et qui fera, je trouve, le charme de cette première partie.
Lors de cette soirée du vendredi 20 juillet, c’est Jef Roques Quartet, le vainqueur du Tremplin Off de l’an dernier qui a ouvert au Théâtre de Verdure. Guitariste talentueux, il joue ses compositions personnelles ainsi que celles de son pianiste comme “Misty Blues”. La soirée commence par du jazz, blues, dont la dextérité est de mise pour le guitariste.
Ce n’est jamais facile de remplacer au pied levé un artiste, surtout lorsque ce dernier décède une dizaine de jours avant. C’est encore plus compliqué de mélanger deux sets très différents en une session unique. Mais impossible ne semble pas Pellissier.